Simuler, c’est prétendre avoir quelques choses qu’on n’a pas ou être quelqu’un que l’on n’est pas en réalité (de positif bien sûr). Dissimuler, c’est prétendre ne pas avoir quelque chose qu’on a, ou ne pas être quelqu’un qu’on est en réalité (de négatif bien sûr).
Dans le premier illogisme, on envisage une absence avec une fausse présence, et l’on prétend avoir des qualités, en réalité inexistantes. Dans le deuxième, on envisage une présence avec une absence fausse, et l’on prétend être exempt de défauts, en réalité existants.
Au final, le Moi génère une sensation intuitive, alors que le Surmoi entraîne sa victime vers des idéaux virtuels, créés par l’envie, initialement ambivalente. Ambivalente dans le sens où l’individu généralement se vante – c’est ce que l’on appelle l’« idéal du Moi » – laissant derrière lui sa réalité ; le vide et le malaise engendrés précèdent un retour, toujours involontaire, vers le Moi qui se manifeste par une chute.
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